Il était une fois (2003) dans un pays lointain appelé Bosnie-Herzégovine, un groupe d’amis a décidé de former un groupe. Mais ce n’était pas un groupe ordinaire, et ils ne se sont pas formés dans des circonstances ordinaires. Certes, en plus des saveurs locales des Balkans, les influences musicales sont venues du monde entier: ska, punk, reggae, électronique, hip-hop.

Pourtant, il n’y avait pas d’industrie musicale, peu de concerts, pas d’espace pour l’expression culturelle ou politique parmi la nouvelle génération de jeunes branchés. En fait, toute la région était ébranlée par une profonde stagnation morale et économique. C’est de cet environnement que Dubioza Kolektiv est née, et non pas tranquillement, mais en donnant des coups de pied et en criant, en présentant des sujets interdits et en exigeant d’être entendus - et ce faisant, ils ont créé un phénomène. Et cela a continué de cette manière depuis.

En 2016, nous constatons que le groupe continue plus fort que jamais, déjà établi comme l’un des meilleurs et des plus populaires groupes live en Europe de l’Est, marqué par leur plus récent album musical « Happy Machine », peut-être leur album le plus provocateur à ce jour.